groin
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bon alors voilà d’entrée de jeu :
TOUTES MES APOLOGIES pour le piètre intérêt des photos qui suivent, j’ai pas le réflexe photo dans les grands moments, alors ça tient autant du blog d’ado que des fonds de tiroir de pelloches ratées…
PAS UNE SEULE photo de la soirée au waterfront et du live de neurocore à cette occasion, notamment! on compte sur le dit neurocore pour nous en fournir, à partir de la vidéo fornie par le sus-dit rotax… un jour peut-être…
donc voilà, brut & naze, le report photo qui va déchirer vos mirettes ébahies…
greg GVK (martel en tête) et l’eclecSick, true force bad boys même pas polis (si vot’ mémé mate le forum, gaffe!)
welcome @ Club13! GVK & Rioteer (aka Baz, de Crackbeats), le turboson, les laserlights… & les fans.
la seule tof réussie du report, GVK in aKtion
Neurocore en pleine montée de Pull-en-V (une drogue tré tré puissante)…
le même, en descente de P&V… ça fait peur.
bien remis & sans famille, Neurocore le Petit Orphelin Du Flashcore (à G.), et bien démis, sans rousse au bras, Sick Le Ferrailleur Vagabond (à D.)
encore un affreux français, et à droite Baz le boss du label & des soirées Crackbeats (Thank you!) avant qu’il ne se lasse de l’humour international, disons…
(et notez que ce sera la dernière apparition du sweater hardcore-resistance du Sick, englouti dans le triangle des bermudes de rotterdam…)
l’adorable copine de Baz et sa pure tof!!! soeur d’écureuil!
moi je revendique à fond mon Ecureuilisme, surtout un samedi matin à 8h du mat’…
le classique WELCOME IN ROTTERDAM
(on vous a pas mis les immeubles les plus étranges)
mon premier macdo hollandais! (intéressant, non?)
wahou!suit un énorme TROU dans la narration… flemme, oublis… c’est en france, le dimanche soir que vous retrouvez les pieds-nickelés…
… en pleine forme et sans chichis à intermarché…
pas mieux…
ça c’est la sélection que je me suis écoutée en boucle jusqu’au au matin, chez sick… dispo ici : http://www.no-tek.net/lenklume-live-2006
énorme!!!!!!!!!!!!!!
lundi matin à rennes – disparition.je recherche des images de lui quand il a voulu traverser le pacifique sud sur des skis gonflables (en traînant derrière lui sa maison gonflable de 800 kg)… sérieux, c’est authentique, il a failli y rester même!
(en plus, c’est le clone de silvio berlusconi, vous avez remarqué? lui, il a tout pour lui : faut absolument le booker pour la fête de la zique!!!)dans la housse, c’est pas important, c’est la taille du miroir pour les traces qui compte… ou alors c’est dans la disco? merde, je sais plus… ou dans le uk hardcore, non?
coreback wrote:
T’es au courant que c’est moi qui suit parti?
LOL
Va bien falloir que tu me sortes des noms de gens que je suce.
Vazi, je t’écoute…
Je te connais pas mais de toute manière, c’est bien connu, quand on a en grippe quelqu’un qui se fait son petit trou dans le milieu, l’attaque de base, c’est qu’il a sucé pour en arriver là.
Je suis un bon commercial mais je vend pas mon ame, désolé de te décevoir la dessus 😉
ah ah ah
une âme! t’as ça toi? ouh cache-toi t’es pas beau!ah moi je préfère laisser les gens me parler… après c’est eux qui me haïssent… hop! un t-shirt d’économisé!
ouais, et c’est là qu’on a pu constater que la tronche de pas-encore-endormi de neutral valait bien celle de pas-vraiment-réveillé de roy! & je parle même pas du laid, sale et dangereux…
et pendant ce temps-là, on était à rotterdam à écouter hardcoholics…
(quelques regrets quand même, malgré tout!)voilà, il m’a bien fallu une semaine pour m’en remettre, de ce pti week-end en noland (c’était ma première fois!)… les photos attendront un peu, y a du film aussi…
nous avons donc, sick et moi, accompagné neurocore (big up à moman pour la voiture!) qui jouait au club 13 à tilburg le vendredi soir, et au waterfront à rotterdam le lendemain, où il remplaçait au pied levé (et avec quelle classe!) la peste, annulé pour raisons pétrolières.
arrivée à tilburg vers les 20h30, accueillis par l’organisateur & sa copine ‘à la hollandaise’, tout est nickel, y a qu’à se laisser guider… et joie, on peut fumer partout! peu de noms connus sur le line-up, si ce n’est gvk de martel-en-tête, que l’on verra avec plaisir débarquer de bruxelles un peu plus tard… premiers sound-checks : terrible, du gros turboson et des rampes de lights monstrueuses, y a du matos! faut dire que le club 13 est une énorme boîte, avec grosse salle de concerts (y a la photo de lemmy de motorhead dans les cuisines!), et ‘notre’ soirée, ‘crackbeats#20’ (crackbeats c’est le label genre breakcore de bas, l’organisateur) occupe humblement la ‘petite’ salle, capacité environ 200 personnes…
discussions backstage, tapage de pils avec les franco-belges (bonne rigolade avec deathmaker le strasbourgeois débile, hello!) jusqu’au live de gvk… excellent set de breaks mutants, incisif et efficace, sans les vocalises ragga (voyons, mais bien sûr, c’est plus la mode!) ni drum&bass pompière (ça par contre, c’est tendance…) – de la bonne copulation robotique comme on aime! (moi en tout cas, sick étant visiblement tous radars dehors pour des tripotages plus… organiques, disons…)
après j’ai décroché un peu, perdu du temps à comprendre comment me procurer des bières au bar (avec des jetons, ah! qu’on obtient par des distributeurs automatiques, ahah! et pour changer les billets? c’est en bas, ahahah! etc etc), entendu des bribes de speed vitriol (? je crois), breakcore noisy et agressif…
et enfin à 3h du mat’, neurocore débute son set de manière assez groovy, avec de petites cavalcades breakées assez aériennes, qui font bien la transition avec le reste du line-up, tout en accélérant le tempo assez gravement! mais comme le flashcore c’est pas que de la house à 1000 bpm (je rigole), les kicks à la vitesse de la lumière commencent à pleuvoir, constructions savantes et ultra-efficaces à la fois, cassures et envolées en cascade, le public suit bien (env. 130 personnes sur la soirée), le strobe aussi… gros défoulement d’énergie, ça fait du bien après toutes ces bornes (et ces bières)! le son est bien énorme pour la salle, et vraiment cette heure de speedcore magnifique passe trop vite!
à peine le temps d’admirer la tenue de scène improvisée de deathmaker dans la petite petite salle (le bar, en fait), et nous voilà rapatriés chez l’organisateur, qui s’est arraché les cheveux en nous voyant bien motivés pour continuer à blaguer jusqu’au matin… c’est poliment mais fermement, et fatigué, qu’il nous fera reprendre notre périple vers rotterdam, sur les coups de 8h du mat…
premiers contacts avec rotter la pourrie, c’est grand, c’est moderne, ça ressemble à rien, 12 macdo au kilomètre carré (on s’arrête au premier, et basta josé bové!)… le gag, c’est qu’on a toute l’après-midi à tuer, et rien à faire du tout, et notre neurosport qui nous conduit depuis hier matin commence à fatiguer… tant pis pour le pélerinage à midtown la mecque du gabber, on appelle fred rotax des 104e20 (sound-system franco-hollandais) pour s’incruster sur son canapé… au passage, énorme remerciements à lui et sa copine, adorables et passionnés – respect total. donc posage, enfumage d’appart, genépi (ouch!) et kebabs made in surinam (miam!), et c’est le soir et bougeage au waterfront.
le line-up de cette soirée ‘alliance’ fait un peu peur – rien que l’intitulé ‘frenchcore / flashcore’… au programme : celsius, hardcoholics, element:destruction, rotax et neurocore à la fin, de 4h à 5h. tous gens fort sympathiques, mais c’est vrai que musicalement, ça ne devient intéressant qu’à partir de rotax, vers 2h30…
il y a aussi une mini salle avec un son minable, où c’est plutôt atroce, lowtech ultra chiante, voire housy, sauf les deux ptis gars qui faisaient du break assez énervé, et martha spark des zmk sound-system avec un set de hardcore lent, assez classique…
dans la main room, un gros son bien compact nous attend, les basses font vibrer le sol, neurocore commence à avoir l’oeil qui brille (il pense aux rafales d’infra qu’il va balancer)…
passons sur le premier dj, un local qui aligne les tracks de hardcore (?) industriel (???) comme le maçon aligne ses briques, à la truelle… c’est chiant à mourir, y a même un blanc à un moment, c’est nul, pitié! ceci dit, ça laisse du temps pour papoter (ou tripoter des hollandaises, des tchèques… n’est-ce pas sick?).
après, celsius c’est pathétique, son tout crevard (achète-toi une carte-son, hé!) et au moment des breaks tout poussifs, un vague grognement dans son micro… j’ai honte pour lui.
après c’est au tour d’hardcoholics les marseillais… comme ils le reconnaissent, c’est même pas vraiment du live : lui lance les tracks, et sa copine fait des effets de mix dessus, un pti cut, un pti pompage de basses… sur du frenchcore tout mou et très laid… on est mieux en backstage, décidément!
suit element-destruction, très bon dj, assez jeune, et par ailleurs organisateur des soirées je-sais-plus-comment-elles-s’appellent-mais-ça-a-l’air-bien (c’est lui qui avait booké neurocore en février)… un début de set puissant et prometteur, mais catastrophe! au bout de quelques disques, il ne mixera plus que du deathchant (ou leurs clones), et ça redevient chiant, mais chiant… vraiment dommage de s’enfermer comme ça, mais bon, le garçon peut réserver des surprises à l’avenir…
entre-temps c’est devenu la grosse zone backstage, sick a disparu, le frigo est toujours ravitaillé, et rotterdam mérite bien sa réputation…
enfin rotax aux platines (3), début de set tranquille, mix impeccable techniquement, et une longue mais imparable montée en puissance pour une dernière demi-heure qu’envoie tout, reconnus le labitox, du provision… grosse classe.
réapparition du sick (par bribes), nous voilà au premier rang pour la meilleure session du week-end, un set monstrueux de neurocore (pas le même que la veille), avec ses fameuses vagues de basses, et le retour en pluies acides de ses kicks en torche, son pur, minéral, et avalanches sur avalanches… je gigote à n’en plus pouvoir, pas un instant de répit, c’est baffe sur baffe, le strobe pète son câble, on voit plus rien, le sol vibre, complètement immergés dans la zique du neurocore, les hollandais sont à bloc… ça s’arrête assez sèchement, l’heure c’est l’heure! ça siffle un peu, ça bisse, ça rappelle… alors neurocore relance son live, un dernier quart d’heure de tuerie, applaudissements.
on se termine dans un squat pas très loin, open platines, open people, le calme après la tempête… bonnes rigolades, et quelques péripéties pendant que tout le monde dort (genre : enfermé à l’extérieur du squat alors que j’étais sorti pisser, sans veste, sans clopes, sans téléphone… j’ai beau frapper, personne n’entend à cause de la zique, 1h30 de patrouillage dans rotterdam sous le crachin et dans le vent à chercher une cabine à pièces et un tabac, puis retour et – chance! on m’ouvre, ouf! la malédiction du nord a encore frappé…)
retour chez rotax, qui a décidément le sens de l’accueil et du confort, et retour à la caisse, retour en triste france, le pays où tout le monde a le cerveau moisi.
…
voilà donc pour le report des majorettes du flashcore!
(je passe sur la semaine qui a suivi)
